Flux d'actualités
La CFDT n'a aucun parti et c'est de là que vient son indépendance. Elle est libre de son action et de sa pensée. Guidée uniquement par l'intérêt des travailleurs et des travailleuses, elle vous accompagne, tous et toutes, quel que soit votre statut, métier, territoire... et surtout sans aucune discrimination. Nos décisions se prennent collectivement et démocratiquement.
Constituée au lendemain de la guerre d’agression et de colonisation à grande échelle déclenchée par Poutine le 24 février 2022, l’intersyndicale de solidarité avec l’Ukraine et ses organisations syndicales viennent d’envoyer dans ce pays un troisième convoi humanitaire.
Ce dimanche 7 juillet a vu le sursaut démocratique que la CFDT appelait de ses voeux pour faire barrage au Rassemblement national et éviter leur arrivée au pouvoir. Militantes et militants, adhérentes et adhérents vous avez activement participé à la mobilisation de la CFDT, à ce résultat et nous tenions à vous adresser un grand merci !
Le Code du travail n’autorise pas les employeurs à licencier les salariés en CDD mais seulement, et à titre très exceptionnel, à décider de la « rupture anticipée » de leur contrat. L’arrêt de cour d’appel ici commenté vient utilement nous rappeler que les propos racistes sont de nature à ouvrir les portes de l’exceptionnel et à rendre juridiquement fondée la « rupture anticipée » du CDD du salarié qui les aurait tenus. Une décision des juges du fond que le contexte actuel – particulièrement propice à la libération de la parole raciste- nous incite à mettre en lumière. Cour d'appel de Montpellier, arrêt du 02.05.24, n° RG n° 21/01805.
Au lendemain d’élections législatives de tous les dangers, la CFDT salue le sursaut démocratique qui a empêché l’extrême droite d’accéder au pouvoir. La CFDT est fière d’avoir contribué, par ses actions de terrain, par la mobilisation de milliers de ses militants, à repousser la terrible menace que représentent le Rassemblement national et ses alliés pour notre démocratie. Néanmoins, le nombre de députés d’extrême droite s’élève désormais à 143 sièges dans l’hémicycle de l’Assemblée nationale sur 577. Leur score a presque doublé depuis 2022.
Cet avis s’inscrit dans l'agenda de la francophonie : assemblée générale de l’UCESIF, assemblée des CES francophones du 26 juin et sommet de la Francophonie des 4 et 5 octobre 2024. Il constate que si les atouts (dynamisme démographique et économique) de l'espace francophone sont nombreux, les défis à relever demeurent importants (concurrence avec d’autres langues, attrait pour le Commonwealth). Dans ce contexte, comment assurer le développement de la Francophonie ?
Cet avis, rapporté par Jean-Lou Blachier (groupe Entreprises) au nom de la commission Affaires européennes et internationales, a été adopté le 26 juin 2024 par 118 voix pour.
Les attentes des citoyennes et des citoyens sont fortes pour que l’École prépare les futures générations à faire face aux défis de demain. Mais aujourd’hui, la société ne s’accorde plus sur les missions qui doivent être celles de l’École. Cet avis pose la double problématique de la réussite individuelle et collective et affirme que l’une ne va pas sans l’autre.
Cet avis, rapporté par Bernadette Groison (groupe Alternatives sociales et écologiques) au nom de la commission Education, communication, culture a été adopté le 25 juin 2024 par 98 voix pour, 1 contre et 27 abstentions. La CFDT l'a voté.
Victimes d'accident du travail - Maladies professionnelles : La CFDT s’engage pour une amélioration de la réparation !
Après 10 mois de négociations, les organisations syndicales et patronales ont adopté le 25 juin
une nouvelle architecture de l’indemnisation des victimes d’Accidents de Travail et de Maladies
Professionnelles (ATMP). L’objectif de la CFDT est atteint : la réparation pour les victimes
d’accidents du travail est améliorée !
Tourisme, hôtellerie-restauration, animation socioculturelle et sportive, agriculture… De nombreuses activités nécessitent une main d’œuvre importante sur certaines périodes de l’année. Le recrutement de travailleuses et travailleurs est indispensable mais se heurte à la problématique du logement. Pour être au plus proche des réalités, des CESER ont activement participé à l'élaboration de cet avis. Une plateforme participative a par ailleurs permis de recenser des solutions mises en oeuvre. Cet avis, rapporté par Catherine Lion (groupe Agriculture) au nom de la commission Territoires, agriculture et alimentataion a été adopté le 29 mai 2024 par 83 voix pour, 9 contre et 26 abstentions. La CFDT l'a voté.
Alors que les associations sont un ciment sociétal, leur financement est fragilisé. La baisse des subventions et la hausse des commandes publiques et des appels à projet les poussent vers une « gestionnarisation » qui dénature leur action et contribue à la perte de sens. Cet avis s'intéresse aux associations relevant de la loi de 1901 et a bénéficié d'une participation citoyenne, déployée à trois niveaux : un questionnaire destiné aux responsables d’associations, une journée de participation citoyenne et un déplacement sur le terrain avec visite d’une ressourcerie.
Cet avis, co rapporté par Martin Bobel (groupe Associations) et Dominique Joseh (groupe Santé & citoyenneté) au nom de la commission Economie et finances a été adopté le 28 mai 2024 à l'unanimité avec 130 voix pour.
Depuis la création du nouveau front populaire, dans le cadre des élections législatives dont le 2e tour aura lieu le 7 juillet 2024, une rhétorique fleurit sur le danger que représentent « les extrêmes ». « Ni extrême gauche, ni extrême droite », les deux courants politiques sont renvoyés dos à dos. Pour avoir toutes les clefs de lecture, tâchons de les définir rigoureusement et regardons factuellement quels partis sont concernés.
[Entretien] "Si le Rassemblement national arrive au pouvoir, la question de l’existence même des organisations syndicales sera posée”
Marylise Léon était invitée de la matinale de France info mardi 2 juillet. À quelques jours du 2e tour des élections législatives (7 juillet), elle a appelé à faire barrage au Rassemblement national, en votant pour le ou la candidat·e le ou la mieux placé·e pour battre le RN, quel que soit son parti. Elle a demandé solennellement aux candidats arrivant en 3e ou 4e position de se désister. Elle a rappelé le danger que représente l'extrême droite pour les travailleurs et les travailleuses. Le RN ayant pour projet principal la "préférence nationale", la différenciation des droits en fonction des origines, c'est antinomique avec les valeurs de la CFDT. Cela relève bien de l'action syndicale que de militer pendant cette période. À propos de l'annulation de la réforme de l'assurance chômage elle a exprimé le soulagement que cela représente pour les demandeurs d'emploi et saisonniers. Émission à réécouter ici et à revoir ici : extrait 1, extrait 2, extrait 3.
Racisme : des propos tenus hors de l’entreprise peuvent justifier une action en discrimination contre l’employeur
Ce n’est pas parce que des propos racistes sont tenus en dehors du temps et du lieu de travail qu’ils doivent ipso facto être considérés comme ne relevant pas de la sphère professionnelle. Selon les circonstances, ils seront susceptibles d’engager la responsabilité de l’employeur et donc de justifier une action prud’homale menée contre lui, en raison de la discrimination subie par le ou la salarié(e) victime. Voilà ce que la Cour de cassation a décidé à la mi-mai. Une décision à méditer à l’heure où les idées d’extrême-droite ne cessent de progresser et où le Rassemblement national n'a jamais été aussi proche des portes du pouvoir. Cass.soc. 15.05.24, n° 22-16.287
L’extrême droite est arrivée en tête des suffrages lors du premier tour des élections législatives. Ce résultat est une alerte inquiétante. Mais rien n’est joué. Les organisations syndicales CFDT, CGT, UNSA, FSU et Solidaires appellent à un sursaut démocratique, social et républicain dans les urnes dimanche 7 juillet.
Le premier ministre a signé ce matin un décret prolongeant les règles actuelles de l’indemnisation chômage, renonçant ainsi à sa réforme budgétaire annoncée depuis plusieurs semaines. La CFDT se félicite de l’abandon de ce nouveau durcissement des droits pour les demandeurs d’emploi.
[Entretien] "Pas un seul mot sur l'égalité professionnelle, car pour le RN, les femmes, c'est à la maison !"
Marylise Léon était invitée de "C dans l'air" sur France 5, lundi 24 juin. Elle a appelé le patronat à prendre ses responsabilités et à appeler à voter clairement contre le Rassemblement national. Elle a relevé aussi les points aveugles du programme du RN (pouvoir d'achat, travail, conditions de travail, transition écologique, égalité professionelle) pour lesquels ils s'abstiennent ou votent contre systématiquement, au Parlement européen (et d'autres instances). Elle a pointé également l'irresponsabilité du ministre de l'Intérieur qui renvoie dos à dos extrême droite et extrême gauche. Enfin elle a appelé tous les citoyens et les citoyennes à se mobiliser pour voter et faire voter pour combattre l'extrême droite. Émission à revoir ici ou à réécouter ici.
[Entretien] "On ne peut pas être militant CFDT et RN ! L'article 1er de nos statuts, ce sont nos valeurs : émancipation, égalité, solidarité, démocratie."
Marylise Léon était invitée de la matinale de RMC vendredi 21 juin. À moins de 10 jours du 1er tour des élections législatives anticipées, elle a rappelé le mot d'ordre de la CFDT : fidèle à son histoire, ses valeurs, la CFDT est résolument opposée à l'extrême droite. Elle a réaffirmé que la CFDT ne donnerait pas de consigne de vote pour un parti spécifique pour le 1er tour mais appelle à battre l'extrême droite. Elle a invité les électeurs et électrices du RN à participer aux débats, partout et notamment sur les lieux de travail : le RN est dans une stratégie de conquête du pouvoir, avec un opportunisme électoral tel qu'on ne peut pas se fier à leurs propos concernant leur programme social et économique inconstant . Émission à réécouter ici.
Quand on élit des députés, on leur donne le pouvoir d’adopter des lois nouvelles et de modifier des lois préexistantes. Aussi parle-t-on du « pouvoir législatif » détenu par le Parlement (qui inclut les députés et les sénateurs, ou autrement dit, l’assemblée nationale et le Sénat). Pour autant, toutes les règles, tous les droits, toutes les libertés ne relèvent pas du pouvoir législatif. Certaines règles relèvent du pouvoir dit réglementaire, c’est-à-dire qu’elles sont adoptées par le Gouvernement (c’est-à-dire le Premier ministre et ses ministres), sans passer par le Parlement. D'autres sont inscrites dans la Constitution, ce qui signifie que seule une révision constitutionnelle peut les modifier.
Il est donc utile de comprendre ce que peut contenir une loi, ce que peut contenir un règlement et comment les droits et libertés garantis par la Constitution et les textes internationaux les encadrent.
Pour réviser la Constitution, il faut respecter les conditions posées par la Constitution elle-même. En principe, toute révision constitutionnelle doit respecter les conditions posées par l’article 89 de la Constitution de 1958.
Les syndicats peuvent ils diffuser dans leur entreprise des communications appelant à faire barrage à l’extrême droite ?
La CFDT met à disposition des tracts et des visuels appelant à voter aux prochaines législatives et à faire barrage à l’extrême droite (https://www.cfdt.fr/defendrenotredemocratie). Certaines directions d’entreprises interdisent de tracter à propos des législatives estimant qu’il s’agit d’une communication politique qui n’entre pas dans les prérogatives d’un syndicat. Que nous dit le droit ?