Après deux informations d’ores et déjà diffusées sur le PIF (Projet Intégration des Fonctions Risques et Conformité) et sur la continuité du plan triennal de la DRSO (adaptation du dispositif commercial des groupes), voici une troisième et dernière communication issue des débats ayant eu lieu lors de cette plénière. Pêle-mêle, nous évoquerons PPC et les IC version « inégalité des chances », ACTICOM, les CSEP, les sanctions en DRSO, E-JOB……..
Ah si PPC n’existait pas….nous ne l’inventerions pas ! Et oui, nonobstant l’indispensable évolution technologique que l’on ne peut rater, nous tranchons dans le « vif » : PPC est une source de problèmes et les solutions, dans l’immédiat, n’existent pas. C’est donc un constat d’échec pour BDDF. Pour justifier ce constat, nous pourrions égrener des causes multiples comme l’impossible adaptation d’un système concernant des structures et typologies trop différentes, d’un poste de travail indispensable, un vrai métier, celui de COA, disparu, une mauvaise répartition des fonds de commerce, l’inégalité de ceux-ci au sein des mêmes strates, une évolution de carrière devenue plus que floue…..
Au-delà de tout cela, nous résumerons cet échec par un terrible aveu : Comment faire moins de commerce (réunions, accueil partagé, tâches administratives non quantifiées dans les charges de travail…) tout en démotivant les salariés ? Réponse : PREFERENCE CLIENT !!!
La DRSO, consciente des difficultés (bien obligée), nous parle de sa volonté de retrouver une dynamique commerciale. Ah oui ? Ce sera forcément compliqué à combiner avec la calamiteuse politique salariale de notre entreprise, prospère (capable de porter les dividendes des actions de 1,50€ à 2,31€, soit + 54%), et qui ne permet pas de rallier le personnel à des projets comme PPC ou les Incitations Commerciales. Quand on pense que la DG se gargarisait de sa décision de garantir dans le fixe une partie du variable, ceci pour les meilleurs performeurs ! En effet, seuls 45 salariés ont pu être consolidés…. de sommes ridicules. Si l’entreprise n’est même pas capable de motiver ses éléments les plus productifs, cela devient dramatique…
ACTICOM, non, ce n’est pas le nom d’un médicament, pas non plus celui d’un remède pour mieux comprendre le commissionnement ou l’activité. D’ailleurs, les nombreuses lignes et rubriques seront agrémentées d’indicateurs devant servir à renforcer l’appréciation des managers. Les DIA sont des salariés responsables, nous le savons, alors est-il vraiment utile de les aiguiller, les téléguider et, finalement, les déresponsabiliser et décrédibiliser vis-à-vis du personnel qu’ils voient évoluer sous leurs yeux et qu’ils connaissent mieux que quiconque ? En effet, nous pensons que ces critères serviront souvent à déprécier les résultats et donc les commissions. Attention, migraines à venir...