Nous entendons vos nouvelles propositions concernant l’augmentation de la prime.
Cependant, la CFDT attendait la prise en compte des demandes des salariés, reprise par l’ensemble des organisations syndicales, d’une mesure d’augmentation générale assortie d’un plancher et venant compléter la prime de 600€. Demande d’autant plus justifiée dans une période de reprise d’inflation et d’absences de mesures pérennes ces dernières années.
Vous nous dites souhaitez reconnaitre le travail des collaborateurs et leur adaptation aux transformations de l’entreprise, une raison de plus pour accéder à notre demande.
L’allongement des fréquences entre deux augmentations devient intenable atteignant 47 mois dans certains secteurs. Le maintien d’une enveloppe d’augmentation individuelle à 1,5% de la masse salariale nous laisse à penser à un statut quo, voir à un allongement de celle-ci. La CFDT vous demande de travailler sur la diminution des durées entre deux révisions de situation notamment en augmentant le budget dédié.
Concernant l’enveloppe dédiée à l’égalité femmes/hommes, la CFDT vous demande de la transparence dans son attribution. Elle passe par une annonce faite aux salariées bénéficiant d’une mesure de rattrapage mais par une présentation des indicateurs dans le rapport de données sociales (nombre de dossiers topés, nombre de dossiers bénéficiant de ce correctif, montant moyen/médian, …)
Les rémunérations variables sont une source d’inégalités entre les femmes et les hommes, comme le montrent chaque année les rapports de situations comparées. Il est donc nécessaire d’engager des négociations sur les critères d’attribution des parts variables. Cela passera notamment par la mise en place d’un variable de référence pour chaque métier de l’entreprise, au-delà de BDDF, avec des critères d’attribution négociés, objectifs et mesurables par tous.
Le budget annoncé de 1,2 millions d’€uros permettra de travailler à la diminution des écarts entre le variable des femmes et celui des hommes, mais nous devons réfléchir à un mécanisme transparent pour l’attribution de ces mesures de rattrapage.
La Cfdt salue la création d’un groupe de travail paritaire, demandée par notre organisation. En effet comment ne pas réfléchir à un allégement des démarches pour maintenir la rémunération des salariés déjà affaiblis par la maladie, ce qui passe notamment par la mise en place de la subrogation.
Et enfin, le sujet du recrutement est central , nous attendons des engagements précis et forts avec une déclinaison par pôle pour 2018.
La CFDT ne signera pas un accord sans une mesure pérenne conséquente, avec un plancher, pour tous les salariés.
cfdt.nationale@bnpparibas.com / 01 40 14 31 89
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