Vous avez dit " Sur-Stress " ?
Le rapport de l’OMSAD, présenté en CCE et à l’ITN-CHSCT, révèle que les résultats de BNPParibas sont significativement supérieurs à ceux des autres banques et assurances.
Tous les indicateurs sont « dans le rouge », et en nette augmentation depuis deux ans.
Les facteurs de stress le plus souvent évoqués sont :
· la charge de travail,
· le sous-effectif,
· les dysfonctionnements organisationnels (manque de moyens techniques, objectifs contradictoires, réorganisations incessantes, …),
· les dysfonctionnements managériaux (relationnel difficile, manque de reconnaissance…).
Il y a quelques années nous dénoncions déjà le « stress au travail ».
Alors, le « stress positif » est apparu. Selon les propres mots de la Direction Générale, le « stress positif » fait « avancer tout commercial * ».
Le terme de « sur-stress » a été créé récemment. Il fallait bien nommer ce stress « maléfique » compris entre le stress « positif » et le terrifiant « Burn-Out ».
Le « sur-stress » se définit donc comme le « niveau à partir duquel le stress est un facteur de risque pour la santé **»
Les métiers d’ « Activité Gestion Relation Client **» et d’ « Activité Développement Commercial **» font partie des « populations les plus exposées BDDF Réseau **». Et c’est près d’une personne sur deux qui y est décelée en « sur-stress » par ce rapport.
Cette étude a été réalisée dans les agglomérations Parisiennes et Lyonnaises.
Pour autant, ces résultats reflètent la réalité de tous les collaborateurs de BDDF Réseau, y compris malheureusement ceux de notre Groupe Montpellier-Roussillon.
* propos tenu par le RHG lors de la présentation du rapport OMSAD au CCE.
· ** Source : Résultats de l’OMSAD BNPP SA de janvier 2014 à décembre 2015..
Nous sommes déjà intervenus très souvent et très régulièrement auprès de la Direction du Groupe sur ce sujet hautement sensible !
Nous avons été écoutés, mais pas entendus… Nous sommes opiniâtres. Nous y retournerons autant de fois que nécessaire.
Nous déplorons que seules les situations localement critiques soient ponctuellement traitées dans l’urgence par un jeu de chaises musicales entre agences.
A quand un vrai projet « simple et efficient » pour diminuer le stress à sa source et augmenter le bien-être chez BNP Paribas ?
A quand un vrai investissement en ressources humaines ?
A quand un vrai « préférence collaborateur »?
A quand l’adaptation du modèle « Préférence Client » tenant compte des différents contextes économiques, géographiques et culturels de notre Groupe ?
A force de le répéter, peut-être serons-nous enfin entendus avant qu’un drame ne survienne ?