Déclaration péralable CSEE Grand Ouest 26- 27 septembre 2019
« S'engager pour chacun, agir pour tous » ne sont pas que des mots pour la Cfdt. Forts des rencontres et échanges avec tous les salariés, nous avons dressé un bilan que nous avons partagé avec la Directrice de Région, ce vendredi 27 septembre. Voici notre déclaration :
Déclaration préalable à la Direction de Région :
L'actualité économique récente a fait un focus sur le Pacte de Responsabilité et l'utilisation des allégements de charge, d'impôts et du CICE dans la Banque et l'Assurance. Près de 10 milliard d'euros pour les banques depuis 2013, ce n'est pas rien.
Force est de constater que les résultats sont loin d'être concluants et que le bilan global fait état d'engagements non respectés : le niveau des embauches et de l'investissement informatique est insuffisant alors que la distribution de dividendes aux actionnaires a doublé chez BNP Paribas passant de 1 863 millions d'euros en 2013 à 3 763 millions en 2018.
BNP Paribas, mauvais élève, n'échappe pas à ce constat, elle y contribue même fortement !
La Cfdt ne peut qu'espérer que les 750 recrutements en CDI annoncés ne soient qu'un début d'amélioration.
Encore faudrait-il s'entendre sur la définition d'un poste vacant et connaitre l'impact sur notre Région ?
¨ Nombreux sont les collègues qui s‘ interrogent sur leur avenir et sur la politique de leur entreprise,
¨ Nombreuses sont les situations de mal-être,
¨ Nombreux sont les arrêts maladie liés au stress et à l'épuisement professionnel,
¨ Nombreuses sont les conséquences : inaptitude médicale, démission.
Le professionnalisme et l'engagement de chacun est, malgré tout, toujours présent et fait partie de l'ADN des collaborateurs BNP Paribas.
Tout comme les salariés, La Cfdt s'interroge :
· « Tout cela ne serait-il pas orchestré, programmé au sein d'un plan de diminution significatif des effectifs ? »
· « Les départs naturels ne suffisant plus, n'y a-t-il pas d'autres solutions que de les pousser à bout, à la démission ? »
Le métier n'attire plus, BNP Paribas devrait se poser les bonnes questions. Les collègues souffrent.
La suite, à lire ci-dessous...