RÉUNION de CE du 29 mars 2016

Déclaration CFDT sur la politique des risques calculés et les risques technologiques, Informations de Nicolas DRAUX, CRC et CRR : évolution des métiers annoncés ...

Tout d’abord, nous tenons à préciser qu’aucun salarié ne nous a mandatés pour parler en son nom.

D’un côté, nous avons une banque qui, soucieuse de s’adapter aux évolutions technologiques, propose à ses clients particuliers et professionnels des outils de banque à distance permettant de faire des virements dans la limite de certains plafonds. Nous dirons que ces clients sont dotés de véritables armes à feu en matière de fraude.

De l’autre, nous avons des salariés en charge de ces clients dont ils contrôlent les opérations tant bien que mal. Dans l’univers prescrit et fantasmé de la banque d’un monde qui change, qui n’est pas sans rappeler celui des « bisounours », ces salariés auraient le temps d’exécuter correctement et sereinement ces contrôles. Dans ce monde, ils disposeraient de temps longs pour s’y consacrer sans être pollués par des appels (Optima), des mails, des visites clients, des collègues à remplacer et à former, des réunions, des formations…

Dans le monde du travail réel, le temps manque et il faut répondre à l’urgence. Nous dirons donc qu’ils sont dotés de filets à papillon où les mailles ne sont pas adaptées.

Le cadre de la réalité des contrôles étant ainsi posé, pouvons-nous dire que fraudeurs et contrôleurs luttent à armes égales ? Non.

Au regard de la politique des risques calculés, et d’un outil favorisant la fraude à distance, il est donc inadmissible que des collègues soient sanctionnés pour un défaut de vigilance dans des contextes de postes vacants et de charge de travail excessive.

En conséquence, nous demandons à la direction de la DR d’annuler les sanctions récemment prises à l’encontre de deux de nos collègues.  A défaut, nous demanderons à l’ensemble des collègues exposés à ces risques de ramener tous les plafonds de virements de leurs clients dotés d’outils de banque à distance à zéro.

Notre déclaration n’a suscité aucune réponse...